Groovy Boulga
Non mais qu’est-ce que c’est que ce nom de groupe ? On vous l’accorde, c’est étrange au premier abord… Mais quand vous y réfléchissez quelques secondes, ça se tient : des reprises des années 70 à 2000, ré-arrangées de manière parfois inattendue et avec des styles pour le moins variés… Vous voyez, on y est déjà plus, hein ? Quand de surcroît, les membres du groupe ne craignent pas d’enfiler des tenues à la hauteur de cette diversité – peut-être même un poil plus hautes J – et que le jeu de lumières s’y met, ça vous donne du rythme, de l’énergie, de la bonne humeur… En somme, une expérience que vous ne vous attendiez pas à connaître un jour ! Et, différence notable par rapport au gentil monstre orange de notre enfance, notre mélange, à nous, est savoureux ! Venez goûter, vous comprendrez !

Céline Meneu

Mais pourquoi une fille de cette taille a-t-elle choisi un instrument pareil !? En effet, si vous cherchez Céline sur scène, vous la trouverez juste derrière sa contrebasse. Et pourquoi pas la basse électrique du coup ? C’est pas plus pratique ? Et puis on voit les cases sur le manche, ça paraît plus simple… Et bien si vous lui demandez, elle vous expliquera, avec raison, que le ressenti et les vibrations de l’instrument n’ont évidemment rien à voir dans les deux cas… Et du coup, en concert, la contrebasse ne fait qu’une avec sa contrebassiste, et ça s’entend. Et ouais, sa contrebasse, c’est un peu comme son gros nounours, à Céline… En un peu moins doux, quand même.

Olivier Kauffmann

Si vous pensiez que la batterie, c’est essentiellement « tchac boum » avec un petit break de temps à autres, c’est que vous n’avez pas entendu le batteur de Groovy ! Certes, il peut parfois s’aider de machines infernales d’où sortent des sons pour le moins inattendus, mais c’est pour donner encore plus de couleurs à son jeu ! En tout cas, c’est ce qu’il dit… On peut aussi penser que des doubles-croches sur le charley à 160 bpm, à son âge – qui est aussi celui de la plupart des autres membres ! – ce n’est pas raisonnable. Quoiqu’il en soit, avec des baguettes, des balais – pas ceux pour balayer par terre, on se comprend – ou des mailloches, c’est lui le patron du tempo au sein de Groovy !

Nicolas Camous

L’exemple même du mec qui ne sait pas choisir !! Chanter ? Pourquoi pas… Du sax ? Oui, bien sûr ! Guitare… Evidem… Ah ben non, y’a un vrai guitariste dans le groupe, donc c’est mort ! Mais flûte à bec, j’peux aussi, hein… Eh, Nico, tu n’veux pas te calmer, tu nous fatigues, déjà que tu parles tout le temps sur scène… Sachant que, par ailleurs, le garçon multiplie les expériences groupistiques (ça se dit, ça, groupistique ?), de préférence dans des endroits distants de 500 km minimum les uns des autres. Et pourtant, malgré son éloignement géographique – mais pas autant que Tim… –  il reste fidèle à son groupe de cœur … Comme aurait dit l’autre Nicolas, « Avec Groovy, c’est du sérieux ».

Emmanuel Milloux

Ca y est, c’est choisi : Manu, sa guitare, elle sera rouge ! Evidemment, compte tenu du « positionnement visuel » du groupe, il n’allait pas choisir une Strat beige et blanche… Et c’est vrai qu’elle sonne bien, son Ibanez ! Par contre, Manu, il a une conception assez personnelle du travail en répétitions : il compte uniquement sur sa mémoire et sur ses lunettes… Alors quand la première flanche un peu – temporairement, pour l’instant 😉 – et que les secondes sont restées chez lui, ça donne des versions parfois… « spéciales » de morceaux qui le sont déjà pas mal, par nature. « Non Manu, là, on avait dit Ré majeur 7, t’as pas pris de notes ? » ;-)…

Timothée Zerbib

Le XVIIIème siècle avait Mozart, le XIXème avait Chopin… Nous, on a Tim ! Un gars capable de (très bien) jouer à peu près n’importe quoi… Les autres aussi, mais eux, c’est vraiment n’importe quoi J ! Tim, c’est la rigueur de la formation académique et la subtilité pianistique, appliquée à nos reprises un peu déglinguos. Et en plus, il est jeune (sale gosse !). Alors bon, en ce moment, il est plutôt posé sur la côte californienne pour d’obscures histoires de PhD en informatique, donc on le voit assez peu en répète… Mais du coup, ça se sent, niveau subtilité, son absence ! Bon Tim, sérieux, tu rentres quand ?